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Externat, bébé et la suite

11 avril 2014

J'y ai cru !

J'ai cru que je pourrais le faire. Être étudiante en médecine, préparer le concours de l'internat, m'occuper de mon marmot, préserver ma vie sociale et avec tout ça raconter toutes mes petites aventures en prime. Que nenni! Je suis en DCEM 4. La bonne blague. Et je passe le concours de l'internat, et malgré toutes les petites anecdotes que je pourrais avoir à raconter... Le temps ne me le permets pas. Je n'ai pas le choix, si je veux espérer passer mon internat dans un rayon de moins de 100km de mon marmot et papapool, je dois avoir le classement qui me permette de choisir. Il n'y a plus vraiment d'équilibre dans cette famille en ce moment! Je suis un déchet ambulant antisex qui passe son temps le bout du nez dans les bouquins tout en tentant de feindre une éducation correcte a mon petit chtoutch et un peu de tendresse a celui qui partage mon appartem... Euh ma vie. Plus que 2 petits mois et me voilà de retour à la vie! C'est pourquoi j'ai adopté une devise: "tant qu'à patauger dans la semoule, autant y aller à fond pour être tranquille une bonne fois pour toutes ensuite" ... C'est pourquoi petit marmot n°2 est en route... Pour Octobre, juste le début de l'internat...
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13 février 2013

Il faut le montrer là !

 

Une petite gastro de rien du tout. 2 vomissements dans le week-end, entre deux chorégraphies sur le poussin Piou et quelques fou rires on y fait même pas gaffe. Qq épisodes de diarrhées etalés sur 5 jours, 2 jours sans trop manger. Pas de fièvre, pas de perte de poids, pas de changement de comportement si ce n'est de la fatigue. Une banale gastro.


Et pourtant au cours de ces quelques jours, on est passé par tous les stades d'arrachage de cheveux avec Nounou.

Le lundi, "attention, il a eu un épisode de diarrhée". Simple mise en garde... Et rien jusqu'au mercredi. Mise a part une petite purée de carottes le mardi, pas de précautions particulières.


Le mercredi, début du cataclysme. Nounou nous attend, un sac plastique à la main.  "Il faut qu'on parle. Le chnoupch est vraiment dérangé. Il a fait 4 fois aujourd'hui et en a innondé ses vetements,je pense qu'il faut le montrer" "le montrer?" " oui, au pédiatre, il est pas bien là" "ah oui je vois bien qu'il est patraque... bon, je pense que c'est une gastro, il faut attendre que ca passe, j'ai ce qu'il faut à la..." " attendre que ca passe? Non mais j'ai jamais vu ça, je vous dis qu'il est pas bien, si vous me croyez pas regardez ca (elle nous brandit son sac à caca)" " non non, on ne dit pas qu'on ne vous croit pas, pas du tout, on dit juste qu'il n'y a pas grand chose à faire de plus que..." " non mais je rêve, c'est n'importe quoi, je veux un mot et une ordonnance du pédiatre sinon je ne l'accepte plus, il a été grognon tout la journée, je vous dis qu'il est pas bien, il faut faire quelque chose, je suis désolée, mais moi je laisse pas un enfant dans cet état là" "oui mais... " "et puis c'est n'importe quoi, vous lui donnez encore du lait et des yaourts alors qu'il a la diarrhée, j'ai jamais vu ça avec les autres parents, il lui faut des médicaments, et du riz" "oui oui, je vous ai dit que j'avais ce qu'il faut à la maison, mais vous savez, de toutes façons, pour guérir de la gastro..." "non non mais la je vous ai dit qu'il faut le montrer ou je ne l'accepte pas"


Le jeudi, alors que la soirée de la veille à la maison s'est passée sans accident, je le dépose chez nounou (qui l'accepte malgré toutes griffes dehors et moue dubitative...) avec son repas habituel "adapté gastro", du tiorfan contre la diarrhée et de l'adiaril (completement non indiqué dans cette situation pas du tout inquiétante) pour bien l'hydrater... Dans la journée elle nous appelle " Le chnoupch est tout mou j'ai eu du mal à le réveiller, il ne mange rien du tout, ne boit pas, il a des cernes et il n'arrive limite plus à se tenir debout"

Bon sang, je ne comprends pas comment tout ça peut arriver si vite alors que ce matin, il était bien. "il a refait caca?" "oui deux fois?" "aussi abondant qu'hier?" "un peu moins peut-être mais quand meme, j'ai peur qu'il tombe dans les pommes, il est vraiment bizarre"

Inquiète, je me libère assez vite et retrouve quelques minutes plus tard un chnoupch fatigué par sa gastro, les petits yeux mais pas de cerne, qui a bu 10cl d'adiaril, son biberon, et a mangé une compote, me sourit quand il me voit, a l'air globalement patraque mais remue quand meme les fesses quand je lui fais le test du poussin piou en rentrant à la maison. Un enfant malade, sans signes de gravité, avec moins de caca que la veille...
 Avant que je ne parvienne à partager ma vision des choses à Nounou, la voilà déjà partie "vous vous rendez compte, il est vraiment mal là, c'est comme ca qu'on finit aux urgences, il faut voir le pédiatre, il faut changer les médicaments, c'est grave. Demain, je le prends pas si vous signez pas une décharge. Je suis désolée, mais je suis professionnelle de la petite enfance, c'est mon rôle de signaler ce genre de choses. Si vous ne le faites pas, c'est moi qui vais l'emmener aux urgences.Moi je pourrais pas partir le matin au travail en sachant mon enfant dans cet état, sans le soigner, si j'appelle la puéricultrice, ça ne passera pas"

Inutile de vous décrire mes sanglots de rage en rentrant à la maison, devant si peu de communication et une remise en question aussi violente de mon role de maman et de médecin. Bien sûr que j'étais sûre de moi, que le chnoupch n'avait qu'une foutue banale gastro, mais je l'ai fait, j'ai craqué, j'ai appelé le cabinet de la pédiatre. "oui allo, c'est la Maman du petit chnoupch. Alors voila, il est malade et je ne sais pas quoi faire, il a fait 6 fois caca liquide en 3 jours et il a vomi deux fois ce week-end mais rien depuis" "ah ca ressemble à une gastro" "oui" "il continue de boire, de manger, il ne perd pas de poids? " "euh non ca va" "il vous inquiète?" "euh non en fait mais bon, comme ca fait déjà quelques jours... " "il a eu de la fièvre?" "euh non" " bon, passez à mon cabinet, je vais vous prescrire un peu de Tiorfan et d'adiaril au cas ou" "ben en fait, j'en ai déjà" "ah très bien... et bien si vraiment ca ne passe pas, prenez rdv, au revoir" "oui au revoir, merci..."

Alors j'ai tenu bon. J'ai presque eu honte après coup d'avoir appelé, 5eme année de médecine, qui n'assume pas sa prise en charge de la gastro non compliquée.

C'est papapool qui a déposé le chnoupch chez la nounou ce vendredi là. Elle a réussi à lui faire signer un papier de son cru "je soussigné papapool, conscient de l'état de mort imminente de mon enfant, contraint ma nounou à laccepter contre son gré,  parce que j'ai mieux à faire que de m'en occuper" alors meme que j'avais rédigé un courrier avec le desccriptif exact du tableau clinique du chnoupch.

Le vendredi il n'a fait qu'une fois caca. Le samedi, plus rien. Le dimanche, il courrait partout et fêtait ses 1 an.

 

Un banale foutue gastro.

 

J'ai été spectatrice de ma nounou tyranique, je n'ai rien, RIEN réussi à lui expliquer sur ma façon de traiter la gastro de mon fils.
 Que la gastro est une infection virale, et que les médicaments ne cherchent pas à détruire le virus mais à soulager les symptomes pendant que le corps fait son travail. J'ai voulu lui expliquer que carottes ou pas carottes, riz ou pas riz, lait ou pas lait, le virus restera le temps qu'il restera et que quoi qu'on fasse on ne guérira pas plus vite. Ceci étant dit, il existe des médicaments pour alléger les symptomes comme le tiorfan pour limiter la diarrhée et qu'il faut surtout faire attention à maintenir une bonne hydration. D'ailleurs comme le chnoupch a perdu un peu l'appétit du fait de cette foutue gastro, je préfère lui laisser son lait. C'est pas grave si ca n'aide pas à solidifier son caca, au moins, c'est ca de mangé et de bu.
En bref, je veux le soulager... mais qu'on fasse des pieds et des mains ou qu'on ne fasse "rien" c'est son corps qui va le guérir, pas nous...

 

Saloperie de gastro

 

 


 

 

6 novembre 2012

Tu dois être sacrément organisée pour gérer tout ça

Parfois, galavanisée par ce genre de réflexion, j'ai envie de répondre: "ouais ouais (balancement de tête, mouvement de cheveux) c'est vrai, jme débrouille pas mal, c'est un travail de tous les jours, un truc de ouf, mais je gêêêre (mouvement de cheveux, sourire satisfait)"


En vérité, c'est juste le bordel, un bordel plus ou moins organisé et surtout une histoire de priorités.


En fait, le calcul est très vite fait. A partir du moment où vous êtes externe et maman, il y a clairement une faille dans l'espace spatio-temporel. Et tout redevient une histoire de choix (encore). En ce qui me concerne, mon classement des priorités est le suivant:

1/ Le chnoupch / papapool / les études

2/ Tout le reste

A partir de là, il suffit d'appliquer le méthode: "si tu n'as pas le temps pour le reste, ne fais pas"

C'est ainsi qu'on apprend vite qu'après 3 semaines de ménage non fait, au fond, les 3 suivantes, l'encrassement ne se remarque même plus. Que chronodrive pour les courses c'est quand meme chouette, que la nounou est une bénédiction, que l'épilation est vraiment quelque chose de surfait, qu'on peut toujours en mettre un peu plus dans la poubelle à couche avant d'être obligé de la descendre, qu'un haut, avec un bon déo, peut se porter 2-3 jours de suite si on a réussi à éviter le vomito, pareil en ce qui concerne les affaires du Chnoupch et de Papapool, que les sorties c'est pas si grave, on en profitera plus tard (quand on sera riche, accessoirement), que heureusement que le bonzai n'a pas besoin d'être arrosé tous les jours (mais que est-ce que les feuilles toutes marron c'est normal?), que ca fait 1 an que je dis que je dois prendre rdv chez le dentiste donc ca peut bien encore attendre un peu, que les habits savent très bien se défripper une fois portés (surtout 3 jours), que les pates sont un met qui n'a pas de prix.

Bon, dans tout ça, n'oublions pas papapool (je le vois déjà faire les gros yeux) qui, il faut l'avouer, dans l'échelle de valeur du papapool qui va de "tout-pourri-à-mettre-à-la-poubelle" à "je-le-recommanderai-presque-à-mes-copines (on a bien dit presque)" est très bien placé et fait tout plein de choses, mais ne nous méprenons pas, il reste aussi un gus, avec tout ce que ça implique.


L'autre jour, la nounou m'a dit, gênée, en regardant son sol impeccable: "j'ose pas trop le mettre par terre, j'ai pas eu le temps de fair le ménage AUJOURD'HUI" ... Lol ...

Ma mère, quant à elle, n'a pas l'air de réaliser que c'est bien nous et dans ces conditions qui élevons son petit-fils. Elle ne conçoit pas qu'on réussisse à éviter l'accident domestique en dehors de sa surveillance, ce qui ma valu un: "arf, comme quoi, il doit bien y a voir un bon Dieu quand même pour garder un oeil sur eux" Euh, ouais...


Mais bon, au fond, on s'en fiche pas mal. Oui on aimerait avoir plus de temps, faire plus de choses, bichonner notre appartement, ranger ce bazarre une bonne fois pour toute, faire plus de trucs de parents, faire plus de trucs d'amoureux, faire plus de trucs chacun pour soi et voir plus de monde... Et même si le Chnoupch s'étouffe de temps en temps avec un mouton de poussière, si on esquive de façon assez récurrente le bain le week-end, si le canapé est plein de lait caillé alors que j'avais dit "on ne mangera jamais dessus hein !", et ben on est pas si mal tous les 3. On rigole, on fait des calins, on lit l'histoire du petit oiseau le soir, on s'exaspère aussi de temps en temps. Mais quand le chnoupch nous gratifie de son super éclat de rire trop chou, bouche grande ouverte en nous montrant ses 2 grosses pelles à tarte, on se dit qu'au moins, on ne rate pas l'essentiel à coup de serpillère alors qu'on a déjà si peu de temps. Et même si on vit un peu à l'arrache, et bien ça se fait et c'est pas si difficile que ça au final, on est jeune et on aime ça, pour le reste, on verra plus tard (faudra que je pense à changer l'ampoule de la chambre tiens...)

27 octobre 2012

Un matin (presque) comme les autres

Il est 7h en France et Papapool étant loin pour le travail, c'est moi qui "gère" cette semaine ("faciiiiiile" et regard entendu de super-maman-qui-maîtrise-c'est-quand-même-pas-compliqué-si-papapool-y-arrive)

Il est 7h le réveil sonne.

Première étape, SOI: se préparer avant que le chnoupchm n'ouvre l'oeil. Hop, la douche. A peine un orteil glissé sous le jet d'eau tiède qu'un chouinement se fait entendre. Et merde, il sait, il m'appelle. Le chouinement se transformant assez rapidement en un hurlement passablement anxiogène, il faut faire des choix. A ce stade, il est déjà claire que l'étape numéro 1 ne sera pas menée à son terme. Lavage éclair, on oublie les cheveux, et pour le maquillage, ou tout autre tentative de féminisation, on avisera plus tard. Le minigus commançant à suffoquer, j'accélère un peu plus le pas, et je me traîne direction son antre.

Deuxième étape, LUI: c'est le combo calin-biberon-change (gazouillis-areuh-prout sur le ventre)-habillage-déshabillage (et merde, j'ai mis le pantalon sans fermer le bodie)-rhabillage et hop dans le parc pour reprise de l'étape 1. Aussitôt libérée de mini brailleur, le voilà qui reprend de plus belle. Tu penses à tes principes (j'inculquerai une éducation parfaite à mes enfants blablabla):"il ne faut pas céder à ces colères, il faut qu'il apprenne à gérer sa frustration blabla" tu commences à lui parler "écoute petit blondinet, je ne suis pas loin, je ne t'abandonne pas, mais je ne peux pas tout le temps m'occuper de toi blabla" tu crois que toi aussi tu peux faire comme super nanny sauf que le mini brailleur hurle de plus belle, qu'il est 7h32 et qu'il te reste -2 min pour te préparer. Au final, plus par devoir citoyen que pour toi-même tu te dis qu'il faut quand même faire quelque chose à ta tête et tu oses le ravalement de façade rapide, l'enfant roi sous le bras, la brosse à mascara interceptée une fois sur deux.

A 7h36, enfilage de manteau, et on est parti (en ce qui concerne cette odeur qui vient d'apparaître, je la nie en bloc. Ce sera pour nounou, c'est son boulot aussi hein  (...)  )


A 7h45 je quitte le petit affreux et la nounou non sans un suspicieux "Oh, tu n'aurais pas fait caca toi?" et regard accusateur envers moi même.


7h55 je tente un créneau foireux, 7h58, 5 voitures qui attendent derrière, je ressors de la place, non sans frotter un chouïa la voiture de devant (merde merde merde) et trouve un emplacement plus accessible un peu plus loin. Bon, pas de dégâts, c'est bon, je choppe mon sac, mes chaussures de bloc (meeeerde, mes chaussures de bloc!) et je file.

8h: La journée de stage peut commencer !

 

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